Sécurisation des API
Il est essentiel de protéger les données, en particulier compte tenu de l’essor des projets dépendant des données. La meilleure façon de sécuriser les API est de suivre les meilleures pratiques de sécurité des API ci-dessous.
La sécurité des API commence par la compréhension des risques au sein de votre système. Pour identifier les points faibles du cycle de vie de l’API, vous pouvez rechercher des vulnérabilités spécifiques. Par exemple, vous pouvez vérifier les attaques basées sur les signatures telles que les injections SQL (Structured Query Language), utiliser des règles plus strictes pour les chemins et schémas JSON (Javascript Object Notation) ou utiliser des limites de débit pour fournir une protection aux backends API.
Les jetons de sécurité fonctionnent en exigeant l’authentification d’un jeton de chaque côté d’une communication avant que la communication ne soit autorisée à continuer. Les jetons peuvent être utilisés pour contrôler l’accès aux ressources réseau, car tout programme ou utilisateur qui tente d’interagir avec la ressource réseau sans le jeton approprié sera rejeté.
Le chiffrement fonctionne en dissimulant les données à une extrémité de la communication et en ne permettant de les déchiffrer à l’autre extrémité que si la clé de déchiffrement appropriée est utilisée. Le chiffrement prend en charge la sécurité des API en rendant les données illisibles pour les utilisateurs non autorisés dont les appareils ne peuvent pas déchiffrer les données.
L’autorisation ouverte (OAuth) dicte la façon dont l’application côté client obtient les jetons d’accès. OpenID Connect (OIDC) est une couche d’authentification qui repose sur OAuth, et qui permet aux clients de vérifier l’identité de l’utilisateur final. Ces deux éléments visent à renforcer l’authentification et l’autorisation en limitant le transfert d’informations à n’inclure que ceux qui disposent du jeton approprié et vérifiable ou des identifiants d’identification appropriés.
La limitation et les quotas protègent la largeur de bande car ils limitent l’accès à un système. Les quotas limitent la quantité de données qui peuvent être transférées, ce qui peut empêcher les attaques qui exploitent de grandes quantités de données afin de tenter de submerger les ressources de traitement d’un système.
Une passerelle API se trouve entre le client et la collection de services spécifiques au backend. Il sert l’objectif d’un proxy inverse, et lorsque le trafic le traverse, il est authentifié conformément à des normes prédéterminées.
Le modèle de sécurité Zero Trust suppose que tout le trafic, qu’il provienne d’un réseau ou de l’extérieur, ne peut pas être approuvé. Une approche Zero Trust peut assurer la sécurité des données et des applications en empêchant les utilisateurs non autorisés d’accéder à un système, ce qui inclut les utilisateurs réguliers qu’un imposteur peut usurper à l’aide d’un appareil précédemment authentifié.
La sécurité n'est pas en option pour les API. C'est la pierre angulaire d'une bonne gestion des API qui ne peut être négligée, en particulier dans les écosystèmes numériques actuels.
01 Contrôler l'accès des utilisateurs Ajustez les paramètres et autorisations associés aux utilisateurs. Par exemple, définissez des règles pour que seuls les administrateurs puissent supprimer des rapports. Ces mesures contribueront à protéger les données sensibles contre l'exposition ou la perte.
02 Activer l'expiration des jetons Exigez des utilisateurs qu'ils s'authentifient de nouveau après une certaine période. Le fait d'imposer une date d'expiration au jeton d'authentification réduit les risques d'attaque de la part de ceux qui voudraient s'en emparer.
03 Masquer les chiffres des cartes de crédit Configurez les réponses d'API de façon à masquer tous les chiffres des cartes de crédit, à l'exception des quatre derniers. Le fait d'exposer le moins possible ces informations sensibles permet d'éviter les utilisations frauduleuses.
04 Toujours utiliser HTTPS Veillez à toujours chiffrer les données qui transitent par les pipelines d'API. L'utilisation de certificats HTTPS (Hypertext Transfer Protocol Secure) garantit l'authenticité des requêtes API chiffrées et des réponses associées.
05 Garantir la sécurité des tiers Les dépendances tierces peuvent être très bénéfiques pour les API, mais elles peuvent également présenter des risques en cas d'obsolescence. Mettez en place un programme de mises à jour régulières pour vous assurer que les dépendances tierces restent sécurisées.
06 Mettre en place un seuil L'établissement d'un seuil plafonne le nombre de requêtes API pouvant être émises. Cela permet d'éviter les requêtes en surnombre qui peuvent paralyser la disponibilité et la fonctionnalité des API, et entraîner des pertes financières.
07 Établir une liste blanche d'IP Une liste blanche est un registre de personnes ou d'objets dignes de confiance. Créez une liste pour désigner un groupe d'adresses IP qui doivent pouvoir accéder aux requêtes API. Toute adresse IP ne figurant pas sur la liste n'aura pas accès à l'information.
08 Créer des messages d'erreur personnalisés En cas d'échec d'une transaction, préparez un message d'erreur personnalisé à partager. Veillez à personnaliser le message de manière à ce qu'il transmette le moins possible de données informatives aux destinataires.
09 Valider les schémas Assurez-vous que les API fonctionnent avec les schémas d'entrée et de sortie appropriés. La validation des schémas est une pratique d'assurance qualité qui garantit l'intégrité des données.
10 Utiliser des en-têtes de sécurité Les en-têtes HTTPS pour les messages entrants et sortants protègent les API contre les cyberattaques en activant une série de mesures de sécurité lorsqu'une tentative non autorisée d'accès aux données est détectée.